Johan Garcia est un jeune stagiaire scénariste de 15 ans, né à Perpignan, en France. Fils d’Alma Garcia, la costumière de la troupe, Johan baigne depuis son enfance dans un univers artistique et créatif. Il a hérité du teint hâlé de sa mère et de la couleur de ses yeux, noirs, bien qu’il ressemble davantage à son père. Son visage, encore marqué par l’adolescence et quelques traces d’acnés, commence à prendre des traits d’adulte. Il parle couramment français et espagnol, tout comme sa jeune sœur, puisque leur mère a mis un point d’honneur à leur enseigner sa langue maternelle dès leurs premiers mots.

Elève en seconde générale au lycée, il suit tous ses cours par correspondance depuis son entrée au collège afin de suivre sa mère sur les routes. Mais l’adaptation n’a pas été simple pour lui car il doit faire face à une dyslexie, ce qui lui demande de redoubler d’efforts au quotidien. Passionné d’histoire, il a choisi de prendre une option en art et histoire. Sa curiosité naturelle et ses nombreuses lectures et lui ont permis d’acquérir une très grande culture générale, qu’il continue de nourrir au quotidien.

Introverti, Johan est très observateur, préférant écouter et analyser avant d’intervenir. Il manque parfois de rigueur, mais compense ce défaut par une véritable soif de découvrir le monde qui l’entoure. Talentueux musicien, il trouve dans la musique une échappatoire et une manière d’exprimer ses émotions. Lorsqu’il est gêné, il se gratte le nez, ce qui trahit sa jeunesse et sa sensibilité. Johan a une peur phobique des poules, une peur dont il parle rarement par peur des moqueries.

Il est passionné par la pop culture et l’astronomie, deux univers dans lesquels il aime se perdre pour nourrir son imagination. Sa devise, empruntée au Seigneur des Anneaux — “Même la plus petite personne peut changer le cours de l’avenir” — traduit son espoir et sa croyance qu’il peut accomplir de grandes choses malgré sa timidité. Son livre préféré est L’Appel de Cthulhu de H. P. Lovecraft, dont le mystère et l’univers sombre le fascinent.

Ses petits plaisirs coupables sont les nouilles chinoises et le chorizo, bien que celui acheté en France ne soit pas toujours aussi bon que celui rapporté par sa grand-mère maternelle lorsqu’elle vient en France.

Très proche de Lya, sa jeune sœur, il garde précieusement sur lui un porte-clé fabriqué par elle-même. Bien qu’elle l’agace parfois, cet objet est pour lui un symbole discret de la tendresse fraternelle qu’il n’ose pas toujours afficher.